Qu'importe la porte (Isabelle BIELECKI)
Titre : Qu’importe la porte
Auteur : Isabelle Bielecki
Illustrations : Pierre Moreau
Format : 20 cm/14 cm, 87 pages, 7 illustrations couleur
Genre : poésie contemporaine
Prix TTC : 22 €
ISBN : 978-2-39052-071-9
Auteur : Isabelle Bielecki
Illustrations : Pierre Moreau
Format : 20 cm/14 cm, 87 pages, 7 illustrations couleur
Genre : poésie contemporaine
Prix TTC : 22 €
ISBN : 978-2-39052-071-9
Qu’importe la porte, c’est deux fois vingt-cinq variations, La cage et Le labyrinthe, sur le thème de l’ouverture, « prudemment », parce qu’on risque son être à l’entrebâillement de chaque porte, et en dizains, figurant comme des escaliers de vers.
Au sortir de l’appartement, le palier est ce sas entre le chez soi et le dehors, entre devoir et espoir interdit. « Descendre les marches. Ou les gravir », s’interroge elle, la troisième personne récurrente de ce recueil, quand il s‘agit d’ouvrir la porte de la cage d’escalier, autre lieu provisoire d’enfermement. Descendre au charbon de la liberté ou monter vers l’aérien domaine des oiseaux, « chasseurs d’ombres / mélancoliques ».
Mais les escaliers mènent aussi au jardin où « les pensées noires (…) filent (…) se faire rincer / par la pluie »...
(Extrait de la préface d’Éric Allard)
Au sortir de l’appartement, le palier est ce sas entre le chez soi et le dehors, entre devoir et espoir interdit. « Descendre les marches. Ou les gravir », s’interroge elle, la troisième personne récurrente de ce recueil, quand il s‘agit d’ouvrir la porte de la cage d’escalier, autre lieu provisoire d’enfermement. Descendre au charbon de la liberté ou monter vers l’aérien domaine des oiseaux, « chasseurs d’ombres / mélancoliques ».
Mais les escaliers mènent aussi au jardin où « les pensées noires (…) filent (…) se faire rincer / par la pluie »...
(Extrait de la préface d’Éric Allard)
Elle ouvre prudemment la porte du palier
Pour fuir la lumière
Qui cogne et vrille
Entre dans sa tête
Par tous les trous
L’empêche de dormir
Et d’oublier
Puis s’assied
Sur le paillasson
Radeau de silence
Sur mer d’encre
Elle ouvre prudemment la porte interdite
Attend
Avant de débusquer
Le dragon
De son enfance
Malgré
Ses cheveux blancs
Elle y croit encore
Il ronfle
Dans la chambre
Des parents