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Suspension du prononçé (Michel Van den Bogaerde)

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Titre : Suspension du prononcé
Auteur : Michel Van den Bogaerde

Illustrations : M. Van den Bogaerde

Format : 14 cm/20 cm,
              69 pages,
              4 illustrations couleur

Genre : poésie contemporaine

Prix TTC : 18 €

ISBN : 978-2-39052-073-3





La mer jamais pareille
Éternellement semblable
Le goût des grands vins
A jamais disparus
Les filles entrevues
Auxquelles on n’a jamais parlé
Des chagrins d’enfant
Irrésolus dans le souvenir
Des secrets inimaginables
Qu’on emportera dans la tombe
La part de soi laissée à l’autre
La part de l’autre dont on est le gardien
La peine de la déchirure
Et l’apaisement du temps
Le saut du cavalier
Quand on n’est que le fou
Un ami disparu
Un autre qui oublie
Les cailloux que l’on sème
Et que nul ne ramasse
La descendance dérisoire
Qu’on espère comblée
Le moindre geste
Et le geste du moindre
La farine au moulin
Qu’on eût espérée pain
Le tournis d’une place illuminée
Finissant sur le bonheur et la mort
Un instant de magie pure
Qui décide d’une œuvre
Un bistrot quelque part
Où l’on connaît sa chance
Des journées de lumière
Oubliées au bord d’un lac
La trahison mineure du serment
Qui ne provoque rien
Un ciel vide
Une terre trop pleine



« Mourir, cela n’est rien, mourir, la belle affaire ... Mais vieillir, oh ! vieillir ... » chantait Jacques Brel.

Mourir n’est rien, bien sûr, répond l’auteur, mais se savoir mourant ?
Que j’aie ou non un impact sur ces choses ne peut m’en désintéresser
Il s’agit de moi, de façon définitive
Et rien d’autre n’adviendra
Rien que je puisse intégrer
Rien qui participe de la vie


Ce recueil est une réflexion lucide sur la vie, celle qui est passée et celle qui reste à vivre.
Dans l’étincelle d’aujourd’hui, je tente d’être, dit l’auteur. Que pourrais-je de mieux ?
 
Le présent est un leurre
Qui réfléchit le sait
Qui se meut
Le ressent
Mais cette zone floue
Quelques secondes, quelques heures
Durant lesquelles on a la sensation
Profonde d’être ?
Lire le passé permet d’espérer
Encore ces bulles
D’achronie
Purs bonheurs et purs désespoirs
Imaginer le passé
Car on triche même sans le vouloir
Ouvre des espaces
En avant de ces bulles
Qu’on nomme
Un peu hasardeusement
Le futur


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