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Carmen (David BESSCHOPS)

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Extrait :
L
’orgie des siècles a débuté sans moi… Tous les banquets sont occupés.
J’habite seul avec ma voix dans un clapier du centre-ville. Dégoûté de mon talent, de mes passions rongeantes, je côtoie ce qui se fait de plus obscur, le genre personnages hors série. Des professeurs de gris déambulant à la craie sur tableau noir. Des vicomtes sans prestige et des divas d’ambulance… Pas de quoi m’habiller d’autrui ! Riche de mon seul je, je vais idéal, le paletot crevé, relever dans le texte mes collets à poésie. Hum, hum ! 
Je fréquente des chimpanpunks, amorces d’alouettes, oiseaux flottant maigres et sales, petits, hâbleurs et italiens de souche, dans la tasse de thé du monde libre d’enfermer.
Cent coups font rire ! Mes aristoloches ont l’orge nouée, la bière difficile… Ils cherchent des remèdes à leur bal, une existence à l’abri, dans la tête d’un singe exploité par la Nasa. Z’égorgent des micros en public, pour le plaisir brutal de faire gicler le son ! 

Titre : Carmen
Auteur : David Besschops
Préface : Jean-Michel Aubevert
Illustrations : Christoph Bruneel
Format : 14 cm/20 cm
114 pages, dont 13 illustrations noir et blanc.

Prix TTC : 15 €
ISBN :  978-2-930498-67-6











Voyageant entre Mexique et Liège, Besschops est de ces écrivants cosmopolites. Il conjugue la poésie avec les ratures des blessures. C’est un regard nouveau qui s’offre à nous. Le recueil est illustré par des encres de Christoph Bruneel, autre artiste de nos frontières entremêlées.
 
« Gigogne et ça cogne. Dur au coin des phrases comme des sculptures de Dali trouées de tiroirs. Ça révolutionne, s'émotionne à gogo. Ça me rappelle William Burroughs, le style déjanté délibéré, délire à rallonges, la géhenne en bandoulière et l'écolière dans le sac, la main prise dans le sac de son jus. Le Moravagine de Blaise Cendrars, pour le titre, ne fût-ce que...
Le dernier mot est « poussière » ou si peu.  Un beau tueur dans toute son exaspération, sortant de ses gongs par tous les pores de la métaphore rageuse. Un provocateur douloureux. Et des mots la faim jusqu'à plus soif. »
 
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)









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