David JAUZION-GRAVEROLLES
David Jauzion-Graverolles est professeur de théâtre et de littérature à Bruxelles, et pratique l'écriture et la mise en scène. L'écriture poétique est pour lui une sorte de mouvement vers l'état particulier du langage où se rencontrent les images et leurs rebonds infinis. Vers l'état de surprise où le langage s'épanouit, nous plongeant dans une attente fébrile, dans une vision critique et assoiffée du monde.
David Jauzion-Graverolles a écrit dans Le Nouveau Recueil (Paris, 1995-2000), et animé deux revues de poésie : Vulturne en Suède (Stockholm 1998-2000) et Sezim dans le Jura (Saint-Claude, 2001-2004). Dans le bouillonnement de ces expériences graphiques, littéraires et humaines, l'idée lui est venue de donner à la parole une certaine transitivité, une certaine étrangeté aussi.
Des spectacles ont accompagné les sorties de Sezim, et le théâtre lui-même, sous la forme de la mise en scène, a alors pris toute la place, au cours d'une longue expérience artistique à l'Ensatt de Lyon, entre 2004 et 2008, autour du metteur en scène russe Anatoli Vassiliev. Une période de mise en jeu, où l'écriture s'est mise en sommeil, cédant la place à l'émotion directe, au conflit, au spectacle, au travail sur soi.
Mais depuis dix ans maintenant, l'écriture revient au galop. Par souci de clarté, peut-être, et par
besoin de parler une langue qu'on a apprise, et qui garde en elle une partie de nous.
David Jauzion-Graverolles a écrit dans Le Nouveau Recueil (Paris, 1995-2000), et animé deux revues de poésie : Vulturne en Suède (Stockholm 1998-2000) et Sezim dans le Jura (Saint-Claude, 2001-2004). Dans le bouillonnement de ces expériences graphiques, littéraires et humaines, l'idée lui est venue de donner à la parole une certaine transitivité, une certaine étrangeté aussi.
Des spectacles ont accompagné les sorties de Sezim, et le théâtre lui-même, sous la forme de la mise en scène, a alors pris toute la place, au cours d'une longue expérience artistique à l'Ensatt de Lyon, entre 2004 et 2008, autour du metteur en scène russe Anatoli Vassiliev. Une période de mise en jeu, où l'écriture s'est mise en sommeil, cédant la place à l'émotion directe, au conflit, au spectacle, au travail sur soi.
Mais depuis dix ans maintenant, l'écriture revient au galop. Par souci de clarté, peut-être, et par
besoin de parler une langue qu'on a apprise, et qui garde en elle une partie de nous.