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Miroirs à marée basse (Isabelle BIELECKI / Martine ROUHART)

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La mer
Jusqu’en enfer
Déploie ses froids roulis
De perles d’organdi
Sur tous les naufragés
Perdus pour l’avoir trop aimée
Cette garce la menteuse
Qui leur promit la vie houleuse
D’une île de cocotiers
Peuplée de filles aux fiers bustiers
Riche de coffres et de galions
Pleins d’or et de doublons
À prendre ou à voler
Où une vie se racheter
(Isabelle Bielecki)

La lumière cassée
les ombres élargies
le pas ralenti
un murmure
qui palpite
et puis se tait
voilà comment
finit le jour
voilà comment
finissent
toutes les choses
qui vivent
(Martine Rouhart)

Titre : Miroirs à marée basse
Auteurs : Isabelle Bielecki et Martine Rouhart
Illustrations : Pierre Moreau
Préface : Michel Ducobu

Format : 20 cm/14 cm
76 pages dont 6 illustrations couleur

Prix TTC : 20 €
ISBN : 978-2-930498-94-2


Un hymne à la mer du Nord, chanté ici par deux poètes et un photographe. Deux autres poètes y font écho : Michel Ducobu, qui signe la préface, et Jean-Michel Aubevert, qui en a apprécié la lecture :

"Trois regards grandissent grâce à la mer nour-ricière et à sa manne immense d’images et de mots. Muse souveraine et merveille éternelle tournée vers ses créatures de terre pour être hautement célébrée.
L’une s’exprime à pas hardis plantés dans l’écume ; l’autre médite en vers minces et légers comme des gouttes de sel limpide. Et du haut de son phare, le photographe attend les instants tremblants de la métamorphose. Monet accomplissait le même rite, les pieds dans la salive blanche et mousseuse, son che-valet titubant sous les rouleaux sauvages."
         (Michel Ducobu, Le large du livre)

" La mer, comme une vague où l'horizon bâille, arrondit le rivage de fiançailles sans âge. Elle baigne l'île qu'elle écume de l'asile d'un atoll et c'est d'un coquillage que ses entrailles nous portent les embruns. Bénit soit le poème dont germe, écrit, le grain, que frise dans l'herbe le verbe qu'elle égrise.  A cette plage de temps qu'elle ouvre, dérivent les corps retrouvés sur un lit de nuages. La marée d'un éternel retour les a bercés. Ce qu'elle respire si fort nous inspire de faire corps"
        (Jean-Michel Aubevert , à l'écho du chant)



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