Mon corps, ce lieu de poésie témoin d'expérimentation criminelle
Caroline Bouchoms

Titre : 
Mon corps, ce lieu de poésie        témoin d’expérimentation criminelle

Auteur :
       Caroline Bouchoms

Illustration de couverture :
       Théo Bouvier Chanquia

Genre littéraire : Littérature (essai)
Collection : Coudraie
Format : 14 cm/20 cm, 144 pages

ISBN : 978-239052-026-9
Prix TTC : 20 €
Extrait
Aujourd’hui, avec le déploiement des  G , la Terre vue de l’espace ressemble à un immense camp de concentration. Nous sommes traçables à souhait depuis bien longtemps. Et mon corps, chaque jour, hurle de douleur car je fais partie des dites personnes à capacités réduites à s'adapter aux effets nocifs des champs électromagnétiques.
Nous sommes nombreux ! Et nous souffrons !
Nous avons la chance de ressentir les brûlures des radiations sur notre peau, sur notre crâne, les céphalées, les palpitations cardiaques, les nausées, les acouphènes, les troubles de la concentration et de la mémoire, de la vue, de la thyroïde, les vertiges et tous ces symptômes qui sont le lot quotidien des canaris (1) de la modernité, les hyper-électro-sensibles. Peut-être en êtes-vous ? Conscient.e.s ou pas ? Si vous n’en êtes pas encore, peut-être le deviendrez-vous car tout le monde est touché par les CEM-RF(2) et a fortiori par l’électro-sensibilité. Handicap ou bénédiction ? Ces sensations extrêmes préservent en tout cas notre conscience de l’endor-missement. Elles nous poussent à élever la voix, à refuser d’apprendre à accepter l’inacceptable. Elles nous permettent de prévenir, de mettre en garde ceux qui ne ressentent rien de tout cela car quoi qu’il en soit, nous sommes tous traversés par les ondes électromagnétiques et donc, tous concernés par la destruction biologique qu’elles génèrent.
« Le 1er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première Ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimo-nieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! »
 
Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure, électrosensible, interroge la fuite en avant techno-logique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impé-ratifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité.